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Le langage d'ontologie Web OWL est conçu pour les applications ayant besoin de traiter le contenu des informations au lieu de les présenter simplement aux humains. Le langage OWL permet une interprétation du contenu Web par les machines supérieure à celle offerte par les langages XML, RDF et le schéma RDF (RDF-S), en fournissant un vocabulaire supplémentaire avec une sémantique formelle. OWL se compose de trois sous-langages d'expressivité croissante : OWL Lite, OWL DL et OWL Full.
Ce document s'adresse aux lecteurs souhaitant avoir un aperçu des possibilités du langage OWL. Cette introduction à OWL décrit de manière informelle les caractéristiques de chaque sous-langage. Une certaine connaissance du schéma RDF se révélera peut-être utile pour la compréhension de ce document mais elle n'est pas essentielle. Les lecteurs intéressés poursuivront par la lecture du guide OWL donnant une description détaillée et des exemples complets des caractéristiques de OWL. La définition formelle normative de OWL se trouve dans le document La sémantique et la syntaxe abstraite de OWL.
Ce document revu par les membres du W3C et des tiers intéressés a été approuvé par le Directeur comme recommandation du W3C. Le rôle du W3C en produisant la recommandation consiste à attirer l'attention sur la spécification et à en promouvoir un large déploiement. Cela contribue à améliorer la fonctionnalité et l'interopérabilité du Web.
Le document représente l'une des six parties composant la recommandation du W3C pour le langage d'ontologie Web OWL. Il a été développé par le groupe de travail Ontologie Web, rattaché à l'activité Web sémantique du W3C (cf. le rapport d'activité, et la charte du groupe) et publié le 10 février 2004.
Le concept de OWL exprimé dans les versions précédentes de ces documents a été largement revu et il satisfait aux impératifs techniques fixés par le groupe de travail. Celui-ci a pris en compte toutes les remarques reçues et effectué les changements nécessaires. Les modifications apportées au document depuis la version au stade recommandation proposée sont consignées dans le journal des changements.
Les remarques sont les bienvenues sur la liste de diffusion public-webont-comments@w3.org (cf. archives), les débats généraux sur les technologies apparentées se tenant sur www-rdf-logic@w3.org (cf. archives).
Une liste des mises en œuvre est disponible.
Le W3C tient une liste des éventuelles divulgations de brevets concernant ce travail.
Cette section décrit le statut de ce document au jour de sa publication. D'autres documents peuvent venir le remplacer. On trouvera une liste des publications actuelles du W3C et la dernière révision de ce rapport technique dans l'index des rapports techniques du W3C à http://www.w3.org/TR/.
Ce document décrit le langage d'ontologie Web OWL. On utilisera OWL lorsque les informations contenues dans les documents devront être traitées par des applications, par opposition aux situations où seule la présentation du contenu à des humains sera nécessaire. On peut utiliser OWL pour représenter explicitement la signification des termes des vocabulaires et les relations entre ces termes. On appelle ontologie cette représentation des termes et leurs interrelations. OWL exprimera plus facilement un sens et une sémantique que XML, RDF et RDF-S, et il les dépasse donc par ses capacités à représenter un contenu interprétable par des machines sur le Web. OWL est une évolution du langage d'ontologie Web DAML+OIL incorporant les leçons de la conception et de l'application de DAML+OIL.
Le langage OWL est décrit par un ensemble de documents, chacun remplissant un objectif propre et s'adressant à un public différent. Voici une cartographie simplifiée pour s'orienter dans cet ensemble de documents :
L'ordre de lecture suggéré des quatre premiers documents est comme indiqué, car ils sont listés d'après un contenu technique de degré croissant. Les deux derniers documents parfont l'ensemble documentaire.
Le Web sémantique est une vision du Web à venir, où les informations reçoivent une signification explicite facilitant le traitement et l'intégration automatiques des informations disponibles sur le Web par des machines. Le Web sémantique se construira avec XML et sa capacité à définir des schémas de balisage personnalisés et avec RDF et sa flexibilité à représenter des données. Un langage ontologique, capable de décrire formellement la signification de la terminologie employée dans les documents Web, constitue le premier niveau nécessaire du Web sémantique après RDF. Si on veut que les machines effectuent des tâches de raisonnement utiles sur les documents, le langage doit alors dépasser la sémantique de base du schéma RDF. Le document Les cas et conditions d'utilisation de OWL fournit plus de précisions sur les ontologies, justifie le besoin d'un langage d'ontologie Web au travers de six cas d'utilisation et formule les buts de conception, les conditions d'utilisation et les objectifs de OWL.
Le langage OWL a été conçu pour être ce langage d'ontologie Web. OWL fait partie du paquet croissant des recommandations liées au Web sémantique.
Le langage XML fournit une syntaxe de surface aux documents structurés mais n'impose aucune contrainte sémantique sur la signification de ces documents.
Le langage de XML Schema restreint la structure des documents XML et étend XML par un typage des données.
RDF est un modèle de données
d'objects (les ressources
) et leurs relations, et il fournit une sémantique simplifiée de ces modèles de données
pouvant être représentés dans une syntaxe XML.
Le schéma RDF est un vocabulaire permettant de décrire les propriétés et les classes des ressources RDF, avec une sémantique de généralisation-hiérarchies de ces propriétés et classes.
Le langage OWL ajoute du vocabulaire pour décrire les propriétés et les classes : entre autres, des relations
entre les classes (par exemple, la disjonction), une cardinalité (par exemple, un seul exactement
), une égalité,
un typage enrichi des propriétés, des caractéristiques de propriétés (par exemple, la symétrie) et des classes énumérées.
Le langage OWL offre trois sous-langages d'expression croissante destinés à des communautés de développeurs et d'utilisateurs spécifiques.
Le langage OWL Lite est destiné aux utilisateurs ayant besoin principalement d'une hiérarchie de classifications et de contraintes simples. Par exemple, bien que le langage gère les contraintes de cardinalité, il n'admet que les valeurs de cardinalité 0 ou 1. Il devrait être plus facile de mettre en œuvre des outils pour OWL Lite que pour ses parents d'expression plus grande, et OWL Lite trace un chemin de migration rapide vers les thésaurus et autres taxonomies. La complexité formelle de OWL Lite est aussi plus faible que celle de OWL DL, cf. le chapitre OWL Lite dans la référence OWL pour des précisions.
Le langage OWL DL est destiné aux utilisateurs demandant une expressivité maximale tout en gardant la complétude du calcul (toutes les inférences sont garanties calculables) et la décidabilité (tous les calculs s'achèveront dans un intervalle de temps fini). OWL DL comprend toutes les structures de langage OWL, qui ne sont utilisables toutefois qu'avec certaines restrictions (par exemple, bien qu'une classe puisse être une sous-classe de plusieurs classes, elle ne peut pas être une instance d'une autre). OWL DL est nommé ainsi pour sa correspondance avec la logique de description (N.d.T. description logics), un champs de la recherche qui étudie la logique sous-tendant la fondation formelle de OWL.
Le langage OWL Full est destiné aux utilisateurs voulant une expressivité maximale et la liberté syntaxique de RDF sans garantie de calcul. Par exemple, dans OWL Full, une classe peut se traiter simultanément comme une collection d'individus ou comme un individu à part entière. OWL Full permet à une ontologie d'augmenter la signification du vocabulaire prédéfini (RDF ou OWL). Un système de raisonnement ne pourra probablement pas gérer un raisonnement complet de toutes les caractéristiques de OWL Full.
Chaque sous-langage représente une extension par rapport à son prédécesseur plus simple, à la fois en ce qu'on peut légalement exprimer et en ce qu'on peut conclure de façon valide. Les relations suivantes sont vraies, pas leurs symétriques.
Les développeurs d'ontologies adoptant OWL devraient évaluer quel sous-langage convient le mieux à leurs besoins. Le choix entre OWL Lite et OWL DL dépendra dans quelle mesure les utilisateurs auront besoin des structures de restriction plus expressives de OWL DL. Le choix entre OWL DL et OWL Full dépendra principalement des besoins des utilisateurs en ce qui concerne les facilités de métamodélisation offertes par le schéma RDF (par exemple, pour définir des classes de classes, ou pour associer des propriétés aux classes). Pour décider entre OWL Full et OWL DL, il est plus difficile de prévoir la prise en charge du raisonnement car il n'existe pas actuellement de mise en œuvre OWL Full complète.
On peut assimiler OWL Full à une extension de RDF, et OWL Lite et OWL DL à des extensions d'une vue restreinte de RDF. Tout document OWL (Lite, DL ou Full) est un document RDF, et tout document RDF est un document OWL Full, mais seuls certains documents RDF seront des documents OWL Lite ou OWL DL légaux. L'utilisateur doit donc faire attention s'il veut migrer un document RDF vers OWL. Lorsque l'expressivité de OWL DL ou OWL Lite est jugée appropriée, on doit prendre quelques précautions afin de s'assurer que le document RDF original satisfasse aux contraintes supplémentaires imposées par OWL DL et OWL Lite. Entre autres, on doit affirmer toute adresse URI utilisée comme nom de classe comme étant de type owl:Class (idem pour les propriétés), on doit affirmer tout individu comme appartenant à au moins une classe (même s'il s'agit seulement de la classe owl:Thing), et les adresse URI utilisées pour les classes, les propriétés et les individus doivent être mutuellement disjointes. Ces contraintes de OWL DL et OWL Lite sont expliquées en détails dans l'annexe E de la référence OWL.
Ce document décrit d'abord les caractéristiques de OWL Lite, puis celles ajoutées à OWL DL et OWL Full (OWL DL et OWL Full renferment les mêmes caractéristiques, mais OWL Full est plus tolérant sur la façon de les combiner).
Ce chapitre fournit un index rapide de toutes les caractéristiques de langage de OWL Lite, OWL DL et OWL Full.
Dans ce document, les mots en italiques correspondent à des termes de OWL. Les préfixes rdf:
ou rdfs:
signalent une apparition antérieure des termes dans RDF ou le schéma RDF. À défaut, les termes sont introduits
par OWL. Ainsi, le terme rdfs:subPropertyOf indique que subPropertyOf
fait déjà partie du
vocabulaire rdfs
(techniquement, il s'agit de l'espace de nommage rdfs). En outre, le terme Class est traduit plus
précisément par owl:Class, et c'est un terme introduit par OWL.
Voici la liste des structures de langage de OWL Lite.
Caractéristiques du schéma RDF : | (In)égalité : | Caractéristiques de propriété : |
Restrictions de propriété : |
Cardinalité restreinte :
|
Informations d'en-tête : |
Intersection de classe : | Versionnage : | Propriétés d'annotation : |
Types de données : |
La liste des structures de langage de OWL DL et OWL Full, en sus des structures de OWL Lite ou augmentant celles-ci, est donnée ci-dessous.
Axiomes de classe :
|
Combinaisons booléennes d'expressions de classe : |
Cardinalité arbitraire : | Information d'appoint : |
Ce chapitre offre une description informelle des caractéristiques du langage OWL Lite. Nous n'abordons pas la syntaxe spécifique de ces caractéristiques (cf. leurs définitions dans la référence OWL). Chaque caractéristique de langage est reliée à l'entrée appropriée dans le guide OWL pour plus d'exemples et un guide d'utilisation.
Le langage OWL Lite emprunte quelques caractéristiques seulement du langage OWL, dont l'utilisation est plus limitée que dans OWL DL ou OWL Full. Par exemple, dans OWL Lite, on peut seulement définir les classes en fonction de superclasses nommées (les superclasses ne peuvent pas être des expressions arbitraires), et on ne peut employer que certains types de restrictions de classe. L'équivalence entre les classes et les relations des sous-classes entre les classes ne sont aussi permises qu'entre classes nommées, et pas entre des expressions de classes arbitraires. De même, les restrictions dans OWL Lite n'utilisent que des classes nommées. La notion de cardinalité de OWL Lite est également limitée, et les seules cardinalités qu'on peut déclarer explicitement sont 0 ou 1.
Sont incluses les caractéristiques suivantes de OWL Lite liées au schéma RDF.
Personne. Les classes peuvent être organisées en une hiérarchie de spécialisations à l'aide de la propriété subClassOf. Il existe une classe intégrée plus générale, nommée Thing, qui est la classe de tous les individus et qui est une superclasse de toutes les classes OWL. Il existe aussi une classe plus spécifique, nommée Nothing, qui est la classe sans instance et qui est une sous-classe de toutes les classes OWL.
Personnecomme étant une sous-classe de la classe
Mammifère. Un moteur de raisonnement pourra en déduire que si un individu est une
Personnealors c'est aussi un
Mammifère.
aPourEnfant,
estApparentéÀ,
estFrèreDeet
estAgéDe. Les trois premières peuvent servir à relier l'instance d'une classe
Personne(ce sont donc des occurences de la propriété ObjectProperty), et la dernière (
estAgéDe) à relier une instance de la classe
Personneà une instance du type de données
Integer
(c'est donc une occurence de la propriété DatatypeProperty).
Les objets owl:ObjectProperty et owl:DatatypeProperty sont tous deux des
sous-classes de la classe RDF rdf:Property
.
estFrèreDecomme étant une sous-propriété de
estApparentéÀ. Un moteur de raisonnement pourra en déduire que si un individu est relié à un autre par la propriété
estFrèreDealors il l'est aussi par la propriété
estApparentéÀ.
aPourEnfantavoir le domaine
Mammifère. Un moteur de raisonnement pourra en déduire que si Frank
aPourEnfantAnna alors Frank doit être un
Mammifère. Remarquez que rdfs:domain s'appelle une restriction globale, puisque la restriction est déclarée sur la propriété, et non pas juste sur la propriété lorsqu'elle est associée à une classe particulière. Pour des précisions, cf. l'explication à suivre au sujet des restrictions de propriétés.
aPourEnfantavoir l'image
Mammifère. Un moteur de raisonnement pourra en déduire que si Louise est reliée à Deborah par la propriété
aPourEnfant(c.à.d. Deborah est l'enfant de Louise) alors Deborah est un
Mammifère. La propriété
range
est aussi
une restriction globale, comme précédemment domain
. Pour des précisions, cf. également les explications à suivre
au sujet des restrictions locales (par exemple, AllValuesFrom).
Personneet utiliser la propriété
aPourEmployeurpour relier l'individu Deborah à l'individu StandfordUniversity.
Les caractéristiques OWL Lite suivantes concernent l'égalité ou l'inégalité.
Voitureêtre une classe équivalente de
Automobile. Un moteur de raisonnement pourra en déduire que tout individu instance de
Voitureest aussi une instance de
Automobile, et vice versa.
aPourChefêtre une propriété équivalente de
aPourDirigeant. Un moteur de raisonnement pourra en déduire que si
Xest relié à
Ypar la propriété
aPourChefalors
Xest aussi relié à
Ypar la propriété
aPourDirigeant, et vice versa. Le moteur de raisonnement peut aussi déduire que
aPourChefest une sous-propriété de
aPourDirigeant, et
aPourDirigeantune sous-propriété de
aPourChef.
OWL Lite dispose d'identificateurs spéciaux qui fournissent des informations à propos des propriétés et leurs valeurs. La distinction entre les propriétés ObjectProperty et DatatypeProperty apparaît dans leurs descriptions précédentes.
aPourEnfantest la symétrique de
aPourParentet si Deborah
aPourParentLouise, alors un moteur de raisonnement pourra déduire que Louise
aPourEnfantDeborah.
(x,y)
est une instance de P et si le couple (y,z)
est une instance de P, alors le couple (x,z)
est aussi une instance de P. Par exemple, soit la propriété ancêtreDedéclarée être transitive, si Sara est une ancêtre de Louise, c'est-à-dire que (Sara,Louise) est une instance de la propriété
ancêtreDe, et si Louise est une ancêtre de Deborah, c'est-à-dire que (Louise,Deborah) est une instance de
ancêtreDe, alors un moteur de raisonnement pourra en déduire que Sara est une ancêtre de Deborah, c'est-à-dire que (Sara,Deborah) est une instance de la propriété
ancêtreDe.
(x,y)
est une instance de P, alors le couple (y,x)
est aussi une instance de P. Par exemple,
on pourrait déclarer amiDeêtre une propriété symétrique. Un moteur de raisonnement, sachant que Frank est un ami de Deborah, pourra alors déduire que Deborah est un ami de Frank.
aPourEmployeurPrincipalêtre de type FunctionalProperty. Un moteur de raisonnement pourra en déduire qu'un individu ne peut pas avoir plusieurs employeurs principaux. Cela ne veut pas dire pour autant que chaque
Personnedoit avoir au moins un employeur principal.
aLeNuméroDeSécuritéSociale(un identificateur unique) être fonctionnelle symétrique (ou univoque). La symétrique de cette propriété (qui pourrait s'appeler
estLeNuméroDeSécuritéSocialeDe) a au plus une valeur pour chaque individu dans la classe des numéros de sécurité sociale. De ce fait, le numéro de sécurité sociale de chacun est la seule valeur correspondant à la propriété
estLeNuméroDeSécuritéSocialeDe. Un moteur de raisonnement pourra en déduire que deux instances individuelles distinctes de
Personnene peuvent pas avoir un numéro de sécurité social identique. Le moteur de raisonnement peut également déduire que si deux instances de
Personneont le même numéro de sécurité sociale alors ces deux instances se rapportent au même individu.
Le langage OWL Lite permet de placer des restrictions à l'utilisation des propriétés par les instances d'une classe. Ces types (ainsi que les restrictions de cardinalité dans la sous-section suivante) s'utilisent dans le contexte d'un objet owl:Restriction. L'élément owl:onProperty désigne la propriété restreinte. Les deux restrictions suivantes limitent les valeurs qui peuvent être utilisées tandis que celles du chapitre suivant limitent leur nombre.
Personnepourrait avoir une propriété
aPourFillerestreinte ayant toutes ses valeurs de (N.d.T. have allValuesFrom) la classe
Femme. C'est-à-dire que si un individu Louise de la classe
Personneest relié par la propriété
aPourFilleà l'individu Deborah, alors un moteur de raisonnement pourra en déduire que Deborah est une instance de la classe
Femme. Cette restriction permet d'utiliser la propriété
aPourFilleavec une autre classe, par exemple la classe
Chat, et une restriction de valeur adéquate est alors associée à l'utilisation de la propriété sur cette classe. Auquel cas, la propriété
aPourFilleaurait une restriction d'image locale sur
Chat, quand elle est associée à la classe
Chat, et une restriction d'image locale sur
Personne, associée à la classe
Personne. Remarquez qu'un moteur de raisonnement ne pourra pas déduire de la seule restriction allValuesFrom qu'il existe réellement au moins une valeur pour la propriété.
ArticleWebSémantiquepourrait avoir une restriction someValuesFrom sur la propriété
aPourMotClé, cette restriction déclarant qu'une certaine valeur de la propriété
aPourMotClédevrait être une instance de la classe
SujetWebSémantique. Cela permet de choisir plusieurs mots-clés et, tant que l'un ou plusieurs d'entre eux sont des instances de la classe
SujetWebSémantique, l'article sera alors cohérent avec la restriction someValuesFrom. À la différence de allValuesFrom, la restriction someValuesFrom ne restreint pas toutes les valeurs de la propriété pour être des instances de la même classe. Si l'individu
monArticleest une instance de la classe
ArticleWebSémantique, alors
monArticleest relié par la propriété
aPourMotCléà au moins une instance de la classe
SujetWebSémantique. Remarquez qu'un moteur de raisonnement ne pourra pas déduire (tandis qu'il le pouvait avec la restriction allValuesFrom) que toutes les valeurs de la propriété
aPourMotClésont des instances de la classe
SujetWebSémantique.
OWL Lite contient des formes limitées de restrictions de cardinalité. Les restrictions de cardinalité OWL (et OWL Lite) sont dites des restrictions locales, car elles sont déclarées sur les propriétés par rapport à une classe particulière. À savoir, les restrictions contraignent la cardinalité de la propriété sur les instances de cette classe. Les restrictions de cardinalité de OWL Lite sont limitées car elles ne permettent que des déclarations de cardinalité de valeur 0 ou 1 (elles n'admettent pas de valeurs de cardinalité arbitraires, comme c'est le cas pour OWL DL et OWL Full).
Personnen'aurait aucune restriction de cardinalité minimum déclarée sur une propriété
aPourDescendantdans la mesure où les personnes n'ont pas toutes une descendance. Inversement, la classe
Parentaurait une cardinalité minimum de 1 sur la propriété
aPourDescendant. Si un moteur de raisonnement sait que Louise est une instance de
Personne, rien ne lui permet de déduire une cardinalité minimum concernant la propriété
aPourDescendantde celle-ci. Une fois découvert que Louise est une instance de
Parent, le moteur de raisonnement pourra alors déduire que Louise est reliée à au moins un individu par la propriété
aPourDescendant. Il ne pourra pas déduire un nombre maximum de descendants pour les instances individuelles de la classe
Parentd'après cette seule information. Dans OWL Lite, les seules cardinalités minimum admises sont 0 et 1. Une cardinalité minimum de zéro sur une propriété déclare simplement (en l'absence d'autres informations spécifiques) que la propriété est optionnelle par rapport à une classe. Par exemple, la propriété
aPourDescendantpourrait avoir une cardinalité minimum de zéro sur la classe
Personne(tandis qu'elle aurait été déclarée plus spécifiquement avec une cardinalité minimum de un sur la classe
Parent).
estInscritDansUnÉtatsur la classe
CitoyensDesÉtatsUnisaurait une cardinalité de un (parce que les personnes ne peuvent voter que dans seul état). Un moteur de raisonnement pourra en déduire que les instances individuelles de la classe
CitoyensDesÉtatsUnisne peuvent pas être reliées à deux individus distincts, ou plus, par le biais de la propriété
estInscritDansUnÉtat. Un moteur de raisonnement ne peut pas déduire une cardinalité minimum de 1 d'une restriction de cardinalité maximum de 1 seule. Il peut se révéler utile de déclarer certaines classes n'avoir pas de valeur pour une propriété particulière. Par exemple, les instances de la classe
Célibatairene devraient pas être reliées à un quelconque individu par la propriété
aÉpousé. On traduit cette situation par une cardinalité de zéro pour la propriété
aÉpousésur la classe
Célibataire.
Personnea exactement une valeur pour la propriété
aPourMère. Un moteur de raisonnement pourra en déduire que deux instances individuelles distinctes de la classe
Mèrene peuvent pas être les valeurs de la propriété
aPourMèrepour la même personne.
D'autres noms de ces formes de cardinalité restreintes ont fait l'objet de débats. Les recommandations actuelles sont d'inclure
ces noms aux systèmes frontaux. On trouvera des informations supplémentaires
à ce sujet dans les archives publiques de la liste de diffusion webont
, les messages les plus pertinents se trouvant à
http://lists.w3.org/Archives/Public/www-webont-wg/2002Oct/0063.html.
Le langage OWL Lite contient un constructeur d'intersection mais son utilisation est limitée.
Employécomme l'intersection de (N.d.T. intersectionOf) des classes
PersonneEmployéeet
ChosesEmployées(que l'on pourrait définir comme des choses avec une cardinalité minimum de 1 pour la propriété
aPourEmployeur). Un moteur de raisonnement pourra en déduire que toute personne employée a au moins un employeur.
Le langage OWL utilise les mécanismes RDF des valeurs de données. Cf. le chapitre sur les types de données du guide OWL pour des précisions sur les types de données OWL intégrés, inspirés en grande partie des types de données du schéma XML.
Le langage OWL Lite gère la notions d'inclusion d'ontologies et leurs relations et celle d'association d'informations aux ontologies. Cf. la référence OWL pour des précisions et le guide OWL pour des exemples.
Le langage OWL Lite permet d'annoter les classes, les propriétés, les individus et les en-têtes d'ontologies. Ces annotations sont soumises à certaines conditions. Cf. le chapitre sur les annotations dans la références OWL pour des précisions.
Le langage RDF propose déjà un vocabulaire réduit pour décrire les informations de version. Cf. la référence OWL pour des précisions.
Les langages OWL DL et OWL Full emploient tous deux le même vocabulaire avec quelques restrictions concernant OWL DL. Grossièrement, le langage OWL DL impose une séparation des types (une classe ne peut pas aussi être un individu ou une propriété, une propriété être un individu ou une classe). Cela signifie qu'on ne peut pas appliquer de restrictions aux éléments de langage OWL même (ce qui est permis pour OWL Full). En outre, le langage OWL DL impose que les propriétés soient de type ObjectProperty ou bien DatatypeProperty : les propriétés de type DatatypeProperty sont des relations entre des instances de classes et littéraux RDF et des types du schéma XML, tandis que les propriétés de type ObjectProperty sont des relations entre des instances de deux classes. Le document La sémantique et la syntaxe abstraite de OWL expliquent ces distinctions et leurs limitations. Nous décrivons le vocabulaire de OWL DL et OWL Full qui étend les structures de OWL Lite.
JoursDeLaSemaineen énumérant simplement les individus Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi, Dimanche. Un moteur de raisonnement pourra en déduire la cardinalité maximum (7) de toute propriété dont la restriction allValuesFrom s'exerce sur
JoursDeLaSemaine.
CitoyensHollandaiscomme étant les personnes dont la valeur de nationalité est
PaysBas. (La valeur de nationalité
PaysBasétant une instance de la classe
Nationalités).
Femmeet
Hommedisjointes. Un moteur de raisonnement pourra y relever une anomalie au cas où un individu est déclaré être une instance des deux classes, et de la même façon, il pourra déduire que si A est une instance de
Homme, alors A n'est pas une instance de
Femme.
CitoyensUSou
CitoyensHollandais. Avec la propriété complementOf, on pourrait déclarer les enfants ne pas être des personnes âgées (c.à.d. la classe
Enfantsest une sous-classe du complément de la classe
PersonnesÂgées). On pourrait décrire la citoyenneté dans l'Union Européenne comme l'union des citoyennetés de tous les états membres.
DSSE(double salaire sans enfant) restreindrait la cardinalité de la propriété
aUnSalaireà une cardinalité minimum de deux (tandis que la propriété
aPourEnfantse restreindrait à une cardinalité de 0).
Ce document constitue une vue d'ensemble du langage d'ontologie Web OWL en expliquant brièvement pourquoi un langage ontologique du Web était nécessaire, et où se place le langage OWL dans ceux apparentés du W3C. Il aborde également les trois sous-langages de OWL, OWL Lite, OWL DL et OWL Full, et il introduit le synopsis des caractéristiques de chacun d'eux. Ce document constitue une mise à jour du document de synopsis de caractéristiques. Il contient des descriptions simples des structures avec des exemples. Il renvoie aux documents La référence OWL, Le guide OWL et La sémantique et la syntaxe abstraite de OWL pour approfondissement. Les versions précédentes de ce document (15 décembre 2003, 5 septembre 2003, 18 août 2003, 30 juillet 2003, 1 mai 2003, 20 mars 2003, 2 janvier 2003, 29 juillet 2002, 8 juillet 2002, 23 juin 2002, 26 mai 2002 et 15 mai 2002) offrent un panorama de l'évolution de OWL Lite et des problèmes rencontrés.
Ce document est le résultat de discussions approfondies au sein du groupe de travail Ontologie Web dans son entier. Les participants à ce groupe de travail comprenaient : Yasser alSafadi, Jean-François Baget, James Barnette, Sean Bechhofer, Jonathan Borden, Frederik Brysse, Stephen Buswell, Jeremy Carroll, Dan Connolly, Peter Crowther, Jonathan Dale, Jos De Roo, David De Roure, Mike Dean, Larry Eshelman, Jérôme Euzenat, Tim Finin, Nicholas Gibbins, Sandro Hawke, Patrick Hayes, Jeff Heflin, Ziv Hellman, James Hendler, Bernard Horan, Masahiro Hori, Ian Horrocks, Jane Hunter, Francesco Iannuzzelli, Rüdiger Klein, Natasha Kravtsova, Ora Lassila, Massimo Marchiori, Deborah McGuinness, Enrico Motta, Leo Obrst, Mehrdad Omidvari, Martin Pike, Marwan Sabbouh, Guus Schreiber, Noboru Shimizu, Michael Sintek, Michael K. Smith, John Stanton, Lynn Andrea Stein, Herman ter Horst, David Trastour, Frank van Harmelen, Bernard Vatant, Raphael Volz, Evan Wallace, Christopher Welty, Charles White et John Yanosy.
aPourDescendantd'un exemple en
aPourFille(à la demande de Morten Frederiksen) ;
lisibilité par une machinepar
interprétation par une machineet diverses coquilles ;
ctrl Mà la fin de toutes les lignes ;
ctrl Mà la fin des lignes apparus à la suite du nouveau transfert de version ;